
A Fontenay, Noël se vit ensemble !
Comme chaque mois de décembre, un doux parfum de cannelle et de pain d'épice s'empare de Fontenay - Un article de Cécile COLLET
Laurent VASTEL


Comme chaque année, en décembre, le traditionnel Village de Noël, créé par l’équipe municipale de VASTEL, prendra ses quartiers sur la Place de Gaulle à Fontenay-aux-Roses.
Ce village détient une part de mystère. Il éveille chez moi, quadragénaire et mère de trois enfants, une douceur qui ne se limite pas seulement au goût sucré de la cannelle et du pain d’épice.
Comme toute maman, je cours après mes enfants qui vont de manège en manège, crient et gesticulent le long de la parade. Les plus petits émerveillés et les adolescents voulant jouer les faux austères.
Si cette fête fait la joie des enfants, elle ne se limite pas à cela. Ce village, avec ses « vieux » manèges de chevaux, ses soldats en bois, ses sapins et son père Noël, me ramène à mon enfance. Je me sens à nouveau l’enfant insouciante à qui mon père, devenu grand-père, expliquait le mécanisme des manèges, un mécanisme qu’il avait lui-même appris de son propre père…
« Ce qui rend ce moment si précieux, c’est qu’il est ouvert à tous, gratuitement. C'est un vecteur de cohésion sociale »
La magie de Noël n’est pas une affaire de religion, de culture ou de niveau social, c’est un moment où, tous ensemble, nous créons nos souvenirs, notre communauté de partage. Dans ces moments magiques, emmitouflés sous nos manteaux, courant après nos marmots, nous les retrouvons au gré des scintillements des guirlandes, avec un même sourire et, comme l’imaginait Baudelaire, avec des dents d’une égale blancheur.
C’est un moment où l’on attend la surprise, et en même temps où tout changement est empreint de nostalgie… Cette année, le circuit de luge remplacera la patinoire. J’ai à la fois hâte de cette nouveauté et je regrette déjà mes genoux et mes fesses endoloris sur ces patins qui, décidément, ne veulent pas tenir tout seuls.
Ce qui rend ce moment si précieux, c’est qu’il est ouvert à tous, gratuitement. Évidemment, cela représente un coût et un sacrifice ; on aurait pu faire autre chose avec cet argent… Mais aurait-on pu rendre heureuses ces centaines de familles ? Aurait-on pu mettre côte à côte et faire rire ensemble des habitants qui ne se croisent jamais ? Différents quartiers, différents horaires, différents âges, différentes cultures, différents problèmes… Ce village est l’abolition des différences : « Sous le sapin, toi, celui que je ne connais pas, tu as ta place comme moi, et je suis heureuse que tu y sois… »
Ce Village de Noël est un vecteur de cohésion sociale, un rappel des valeurs universelles du vivre-ensemble et de la joie collective, et c’est pour cela que j’y tiens.
Alors oui, je me prépare à nouveau à courir après mes bambins, pester contre le froid, la musique entêtante, le stationnement impossible… mais pour rien au monde je ne voudrais perdre ce village qui, en quelques années, a gagné mon cœur et mes valeurs. Tout simplement parce que le Village de Noël de Fontenay-aux-Roses, c’est la magie à l’état pur, où chacun trouve sa place, peu importe d’où il vient. Nous sommes ensemble.
« Noël n’est pas une affaire de religion, c’est un moment où nous créons notre communauté de partage »
Cécile COLLET


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