
Convention avec l’EPFIF : Une manipulation de plus de l’opposition
L’opposition, qui nous avait pourtant habitués aux mensonges manipulateurs dans le domaine de l’urbanisme, se surpasse !
Laurent VASTEL


L’opposition nous a habitués aux mensonges manipulateurs dans le domaine de l’urbanisme.
En 2020, la liste menée par monsieur MERGY profitait des travaux débutants d’installation du Gaz Naturel de ville sur le site RATP des pervenches pour inventer un projet immobilier de... 700 logements ! Projet imaginaire qui n’a bien sur jamais vu le jour mais qui était sur les documents de campagne du candidat et dont il expliquait que les travaux avaient déjà commencé !
En 2021, la candidate aux élections Départementales inventait « une tour de 12 étages » sur le mail Boucicaut, exploitant la proposition d’un cabinet d’architectes de construire... 15 logements dans la dent creuse entre deux bâtiments du mail... Et de distribuer des tracts : non à la tour infernale sur le mail Boucicaut !
« Pourquoi l’opposition Fontenaisienne, qui comporte en son sein plusieurs professionnels de l’immobilier, défend –elle aujourd’hui objectivement les intérêts des promoteurs ? »


Il y a deux mois Monsieur SOMMIER, à l’occasion du PLUi écrivait dans une des tribunes de l’opposition que le nouveau document d’urbanisme autorisait la construction d’immeubles de 6 étages sur le parc Pompidou, pourtant classé dans ce même document en espace vert protégé.
Il y a un mois, Monsieur MERGY distribuait des tracts dans lesquels il expliquait très sérieusement que la ville allait supprimer la restauration scolaire dans le cadre de la rénovation de l’école des Ormeaux... Pour la vendre à un promoteur...
Aujourd’hui, un ancien Adjoint à l'Urbanisme et quelques activistes proches de sa liste nous expliquent non moins sérieusement que la convention de veille foncière passée avec l’EPFIF donnerait le droit à ce dernier d’exproprier des propriétaires du centre-ville, dans le cadre d’un « projet secret » porté par la municipalité... Cette convention type ne fait pourtant que citer les cas de figure où le dit établissement a compétence pour agir, c’est-à-dire achat négocié, préemption dans le cadre d’une vente, et expropriations dans le cadre légal très strict qui les encadre. Elle ne change rien à l’existant puisque la ville dispose déjà du droit de préemption, du droit d’expropriation, dans les cas précisément définis par la loi. Rappelons que ce dernier cas ne pourrait exister que dans le cadre d’un projet préalablement déclaré d’utilité publique par le préfet après enquête publique où tous les Fontenaisiens seraient amenés à s’exprimer...
L’Etablissement Public Foncier ne peut agir en son nom propre mais seulement pour le compte de la ville, c’est-à-dire sur demande de la ville pour chacune de ses interventions. Et chacune d’entre elles doit faire l’objet d’un examen par le conseil municipal.
La seule différence est donc qu’en cas de préemption, le coût de l’acquisition et le portage foncier serait assurés par l’Etablissement public et ne pèserait pas sur le budget communal.
Pourquoi une telle convention ? Pour éviter de devoir accepter un projet trop densificateur sur les trois parcelles concernées par la convention, dont on sait qu’elles subissent une intense pression de démarchage par des promoteurs immobiliers, ou de devoir financer la préemption par l’emprunt.
Le déclenchement d’une telle préemption nous permettrait alors de disposer de cinq ans pour définir un projet plus en rapport avec les attentes des Fontenaisiens, c’est-à-dire un urbanisme apaisé.
Il est curieux de constater que face à cette décision visant à limiter les projets densificateurs, l’opposition démarche aujourd’hui les propriétaires concernés pour dénoncer une « atteinte insupportable » au droit de propriété, admettant implicitement que la valeur de leur bien serait réduite à la marge du fait d’une constructibilité moindre...
Une question reste donc sans réponse : Pourquoi l’opposition Fontenaisienne, qui comporte en son sein plusieurs professionnels de l’immobilier, et qui dénonce face à chaque nouvel immeuble une « hyperdensification », défend–elle aujourd’hui objectivement les intérêts des promoteurs ?


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