
L’opposition veut raser les 3 places de la ville : avènement de la Bobo-logie ?
Par Pierre-Henri CONSTANT
Laurent VASTEL


La scène pourrait prêter à sourire si elle ne risquait pas, entre autres réjouissances, de nous coûter 500 000 € par an. On pensait avoir tout vu, tout entendu de la part de ceux qui n’ont rien fait pendant 20 ans, mais ils nous surprennent encore.
L’opposition municipale, sous la plume de l’ancien administrateur d’un blog local, prise d’un soudain accès de « Sandrine Roussau-serie aiguë », a décidé qu’il était temps de déconstruire les trois places de la ville. Littéralement. Et ce n’est pas une blague.
« Serait-il possible que chacun [des candidats issus de l'opposition] nous indique s’il est prêt à s’engager à détruire dans les plus brefs délais les 3 places minéralisées de la ville construites ces 10 dernières années »
Ils demandent même aux multiples candidats de gauche aux élections municipales de l'inscrire dans leur programme sinon gare à eux, ils ne seront plus considérés comme ecolo bobo !
On parle de la place de la Cavée, de Gaulle et de l’église, celles-là même qui ont été rénovées sous le mandat du maire actuel, à grand renfort de concertations et de satisfactions pour nos concitoyens.
Leur projet ? Les détruire. Puis les reconstruire. Mais soi-disant de leur point de vue les reconstruire en plus écologiques, vous comprenez. Parce que les pavés actuels ne sont apparemment pas assez perméables à leur idéologie.
Des idées vertes, mais pas mûres
On aurait pu croire à une performance artistique post-moderne, ou à une mauvaise lecture de la politique du « recyclage ». Mais non.
L’opposition est très sérieuse : il faudrait tout raser, faire table rase du passé (et du budget), pour rebâtir des places « respectueuses de l’environnement ».
On imagine déjà les futurs matériaux biosourcés, les bancs compostables et les fontaines à eau tiède chargées à l’énergie lunaire. Le tout, évidemment, financé par une augmentation d’impôts que nous estimons pour un budget de 12 à 15 Million € de l’ordre 500 000 € par an en intérêts de la dette.
Oui, vous avez bien lu : un demi-million tous les ans de frais financiers pour effacer ce qui vient d’être fait, au nom d’un dogme vaguement vert.
Écologie ou absurdité écologique ?
Car c’est là que le bât blesse. Si l’objectif affiché est écologique, le résultat risque de ne pas l’être du tout. Détruire des aménagements urbains récents, parfaitement fonctionnels, largement arborés et déminéralisés, c’est tout sauf durable.
C’est du gaspillage pur et simple : des matériaux jetés, des engins de chantier à plein régime, du béton qu'on déconstruit pour en reverser plus tard… On est loin de la sobriété prônée.
Sans parler de l’empreinte carbone de l’ensemble de l’opération. À ce rythme-là, on va devoir planter une forêt amazonienne locale juste pour compenser le chantier.
Conclusion : Fontenay aux Roses mérite mieux que ça ne nous trompons pas en 2026, votons pour Laurent Vastel.
On peut débattre des choix urbanistiques, et Laurent Vastel a démontré notamment sur le projet de la rue Boucicaut qu'avec lui, on peut argumenter, ce qui n'est pas la qualité de nos opposants uniquement dogmatiques.
On peut aussi toujours proposer d'améliorer, d'ajuster, de verdir davantage. Mais détruire pour reconstruire, uniquement pour afficher une posture politique pseudo-écolo, c’est une fuite en avant à la fois idéologique, budgétaire et environnementale.
L’opposition rêve peut-être d’un monde plus vert.
Mais à ce niveau-là, c’est surtout notre porte-monnaie qui va passer au rouge, et notre bon sens qui sera vert... de rage.
Pierre-Henri CONSTANT
Adjoint aux Travaux, à l’Espace public & à la Voirie
« Si l’objectif affiché est écologique, le résultat risque de ne pas l’être du tout. Détruire des aménagements urbains récents, parfaitement fonctionnels, largement arborés et déminéralisés, c’est tout sauf durable. »
Daniel MARTEAU, membre de l'opposition dans un article publié sur le blog Osez Fontenay


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